mercredi 21 juin 2006

Le Nostradhamac

Se réveiller naturellement, quand le sommeil a rempli toutes ses fonctions. Jeter un coup d’œil ironique au réveille-matin chômeur. Ouvrir l’œil et se dire qu’une autre journée commence, avec ses unités de temps qui s’enchaîneront dans la liberté totale de choisir comment les utiliser. Pas d’heure de tombée, pas de carte trouée, pas d'heure de dîner, pas de quinze minutes de pause, pas de poussée d’adrénaline à quatre heures, pas de faux sourires et de courbettes. Déjeuner léger, suivi d’une longue marche sur le bord de la rivière. Rêveries, pensées, vagabondage stérile. Plus tard, étendu dans mon nostradhamac, je me dis que je suis sans-coeur de penser parfois à ce que mon choix de vie me coûte.

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