jeudi 10 janvier 2008

Le nouveau clergé

Contrairement à la croyance populaire, le fascisme n’est pas en régression dans le monde. On assiste plutôt à une mutation fasciste qui s’apparente à une évolution. Et comme on le sait, aucune révolution ne peut endiguer une évolution. La contrainte est désormais une manière de penser ou, plutôt, une manière de ne pas penser. Exit l’individu au profit du bien-être commun. L’épidémie de non-pensée est mondiale et partout l’on voit des leaders à la tête de masses de plus en plus nombreuses concocter des recettes de contrôle global et universel de plus en plus sophistiquées. Non seulement il est devenu difficile de tenir un discours qui s’écarte un peu du manuel du savoir-vivre adopté par la majorité, mais le criminel d’aujourd’hui est celui qui refuse d’en respecter les lois divines. Les années qui ont été nécessaires pour extirper le clergé de toutes les strates sociales ont permis, par inattention, à une toute nouvelle race de sauveurs, plus puissants que les précédents, de s’installer confortablement au cœur de la réflexion humaine : faiseurs de sondages, faiseurs d’études, faiseurs de lois, faiseurs d’opinions, faiseurs de gros bon sens.

2 commentaires:

  1. Tu n'as pas peur que l'un rat te devore visage?
    Etre à ta place, j'aurais peur pour mes yeux!
    Quoique.........je sais pas. :)

    Grand mechant roux

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  2. scusez

    Tu n'as pas peur que l'un rat te devore le visage?
    Etre à ta place, j'aurais peur pour mes yeux!
    Quoique.........je sais pas. :)

    Grand mechant roux

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