« alexandre blanchet doctorat science POLITIQUE ha! je
comprend...
quelles condescendance!!! du haut de votre petit doctorat
vous semblez regarder le monde de haut,, descendez s'il vous plait... y a du
monde intéressant en bas... je me demande si cela fait mal la tête qui enfle à
ce point.. »
Qu’est-ce qu’il comprend exactement, notre petit enragé caché derrière l’anonymat de son écran ? En fait, ses propos
prouvent qu’il n’a rien compris du tout. À lui seul, le début de sa réponse (qui serait plutôt un petit cri pathétique) témoigne tristement de sa colère de démuni. En quoi, en effet, le titre de
doctorant en sciences politiques pourrait-il lui permettre de comprendre
quelque chose ? Alexandre Blanchet serait-il plus crédible s’il
était pompier ? Est-ce que je le juge, meme
moi ici, parce qu’il fait une faute aux deux mots ? Heu…, ce n’est pas un
bon exemple, je l’admets. Mais bon, il faut vraiment que le complexe d’infériorité
soit bien ancré pour qu’un simple titre vaille l’accusation de condescendance. Pourtant,
il n’y a absolument rien de méprisant ou de hautain dans ce texte. Au
contraire, il est empreint de tolérance et de respect.
Relisez, monsieur meme moi ici, et ne restez pas à genoux
cette fois : peut-être comprendrez vous ce que cette opinion soulève comme
question. Pour ma part, je n’y vois qu’un lucide rappel à l’ordre dans ce débat
qui ne considère, à droite et à gauche, les études qu’à titre d’usine à faire des employés performants. J’ajouterais que ce n’est que récemment dans l’histoire, en
fait depuis que les économistes ont remplacé les curés comme tenants de l'espoir de vie meilleure, que l’éducation s’est vue infecter, à la suite de presque tout en ce
monde, par la litanie insipide et l’idéologie vénale de l’homo economicus.
L'argent-mesure-de-toute-chose, pour reprendre l'intense expression de Raoul Vaneigem, est son unique langage, celui qu'utilise aujourd'hui à peu près tout le monde, y compris les recteurs d'université. Pas surprenant, dans cette ambiance de tirelire, que beaucoup de diplômés soient de demi-incultes prêts à servir efficacement l'entreprise.
L'argent-mesure-de-toute-chose, pour reprendre l'intense expression de Raoul Vaneigem, est son unique langage, celui qu'utilise aujourd'hui à peu près tout le monde, y compris les recteurs d'université. Pas surprenant, dans cette ambiance de tirelire, que beaucoup de diplômés soient de demi-incultes prêts à servir efficacement l'entreprise.
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