C’est plus difficile d’être agnostique quand meurt quelqu’un
que l’on aime. On voudrait tant, alors, être capable de faire son petit buffet
religieux : un peu de résurrection par-ci, un peu de réincarnation par-là,
un soupçon d’angélisme et une pincée de « monde meilleur ». Que ce
serait rassurant de croire à toutes ces fabulations lénifiantes ! Que nous
serions plus sereins devant la mortelle séparation si nous pouvions gober la
petite pilule divine !
Mais ce serait ajouter de la médiocrité à cette douloureuse
absence que d’adhérer à des boniments intergalactiques, surnaturels ou
séraphiques pour barbouiller l'angoisse et duper la tristesse.
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