mercredi 25 janvier 2006
Du pain et des jeux
Les loisirs institutionnalisés me font penser à de petites doses d’opium employées à asservir plus encore le prolétaire à son insupportable sujétion quotidienne. Panum et circenses, disaient les Romains… Eh bien, il semblerait que nous soyons plus Romains que nous l’imaginons. Combien de bons travailleurs supporteraient le fardeau des incessantes semaines de travail si on leur enlevait leur voyage annuel organisé, leur chalet climatisé, leur resto théâtre du samedi ou même simplement leur petite bière froide du vendredi soir, bref, leur pain et leurs jeux ?
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