mardi 10 janvier 2006

Le prix de la mort

Je ne m’habituerai jamais à l’intolérable qu’on blâme d’un froncement de sourcil avant de passer innocemment à autre chose. Il y a quelques années, un journaliste interrogeait Madeleine Albright sur le bien-fondé de maintenir l’embargo contre l’Irak qui avait déjà coûté la vie à cinq cent mille enfants irakiens. Après avoir précisé que ce choix avait été difficile, elle a ajouté : « Nous pensons que cela en valait la peine. » Un demi-million d’enfant. Cette femme n’est pas internée, ni poursuivit en justice pour encouragement à un crime contre l’humanité. Elle est diplomate américaine, et fut également le 63e Secrétaire d'État (ministre des affaires étrangères des États-Unis) entre 1997 et 2001…

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