mardi 9 décembre 2008

Une pierre, deux coups

À chaud, ce soir, je ne peux m’empêcher d’écrire quelques mots. Le parti des enragés vient de reprendre sa place : celle d’une minorité faible dont on entendra à peine au Parlement, dans les années qui viennent, les récriminations colériques contre les minorités et les pauvres. La montée de la pensée adéquiste aura été de courte durée. « Le vrai monde » vient de chuter et avec lui ses illusions de diriger le Québec un jour, car soustraire Mario Dumont de l’ADQ avec sept députés élus, c’est obtenir un beau gros zéro. C’est la soustraction de l’année.
Cela dit, je me demande où sont tous ces électeurs adéquistes qui avaient placé leur parti à l’opposition officielle? Ils sont restés chez eux à cause du froid ? Ils ont répondu à la litanie économique de Jean Charest ? Ou ont-ils simplement réalisé que les « clips » n’avaient rien à voir avec le fait de diriger le Québec. Peut-être ont-ils aussi écouté avec attention le discours de ceux qu’ils avaient élus et compris par le fait même que beaucoup d’entre eux sont certainement de très bons argumentateurs chez mononcle Raymond, mais nettement sous la barre du député moyen.
Personnellement, j’aurais bien quelques personnes à contacter pour leur demander leur avis sur le sujet. Je pense à tous ceux qui me disaient il y a quelques mois que rien ne pouvait empêcher cette « nouvelle » façon de penser de prendre sa place… Ils auraient assurément de très bonnes raisons pour m’expliquer tout ça. Ça me rappelle quelque chose…

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