jeudi 26 avril 2012

Plus ça devient vieux...

Dans une chronique récente, le grand intellectuel de Quebecor, Richard Martineau, écrit : « C’est une question d’argent qui a poussé certains étudiants à descendre dans la rue, pas une soudaine envie d’en découdre avec le capitalisme, le néolibéralisme, et j’en passe. » Avec des yeux de banquier, on ne peut faire autrement que croire que tout le monde pense dollars. Contrairement à ce que l'ancien franc tireur recyclé en homme à tout faire du Journal de Québec affirme, ce n'est pas l'argent qui est l'enjeu essentiel de cette guerre, mais le principe. Évidemment, quand on est passé du gauchiste reconnu de Voir au droitiste de service du Journal de Québec, on n'en a que faire des principes.

Puis, Martineau sort la vieille rengaine de la « juste part » que les étudiants devraient assumer. Comme tout bon bourgeois bien engraissé, ayant fait ses études universitaires à 50,00 $ par session, permanence en finissant, ce déjà vieux insiste pour refiler aux jeunes la facture du buffet à volonté où il s'est vautré durant les dernières décennies. Le temps ne serait plus à la rigolade, l'économie québécoise sur le point de sombrer... À cause de qui ? Certainement pas la jeunesse à qui l'on réserve, pour l'heure, les miettes tombées sous la table. Il est indécent que ceux qui ont pressé le citron demandent à d'autres de se serrer la ceinture. Ça me rappelle l'histoire de cette poule qui insistait pour que son voisin le cochon donne du bacon au maître en prétextant qu'elle donnait ses oeufs sans rechigner. Indécent, dis-je.

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