Hier soir, tandis que j’écoutais en direct la 31e soirée de manifestations nocturnes sur CUTV, j’ai eu une pensée pour Pierre Falardeau. Je me suis dit : il aurait aimé ça. Non, pour dire la vérité, je me suis dit : crisse qu’il aurait aimé ça. Du monde debout. La tête haute. Des Québécois fiers et réunis pour une même cause. « C’est beau, qu’il aurait dit. Ça m’donne le goût d’brailler. »
Les mauvaises langues vont dire que Falardeau n’a rien à voir avec ça. Que ces manifestations n’ont aucun lien avec la souveraineté. Mais c’est mal connaître Falardeau qui, je crois, et contrairement à ce que l’on pense, plaçait la liberté au-dessus même de la souveraineté. Je veux dire qu’il était souverainiste parce que c’était un amoureux fou de la liberté, et non pas l’inverse.
En pensant à ça, il m’est venu l’idée que Falardeau avait peut-être raison de dire que « les bœufs sont lents, mais la terre est patiente ». Que cette solidarité québécoise survient parce que la terre est prête à être semée.
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