Quand je pense à l’expression « mauvaise foi », je
pense aux larbins du Québec. Particulièrement à ceux qui examinent chaque geste
de Pauline Marois pour en détourner le sens. Ils ont si honte d’être québécois
que tout acte lié de près ou de loin au Québec les écœure.
L’épisode du coquelicot en est un bon exemple. On a vu les réseaux
sociaux s’enflammer parce que la Première Ministre a arboré le coquelicot,
symbole des soldats morts à la guerre, avec une fleur de lys, symbole du Québec
français. Les larbins ont sauté sur l’os, en grognant, comme d’habitude. Ils
nous ont servi du « Jamais un premier Ministre bla bla bla », du « C’est
honteux » et du « Je suis bouleversé ». Encore un peu et ils
pleuraient. C’est d’autant plus étonnant que la plupart de ces petits
serviteurs n’avaient aucune espèce d’idée de ce que signifiait le coquelicot
avant que quelques journaleux domestiqués ne commencent à cracher.
Pourtant, le geste de Pauline était noble et dénué de
mauvaises pensées. Elle n’a fait que joindre deux symboles qui lui tiennent à cœur.
Supposer qu’elle dressait ainsi un ordre d’importance entre les morts au combat
est non seulement de la mauvaise foi, mais de l’imbécilité pure et simple.
Quand la reine d’Angleterre porte un coquelicot orné de
bijoux ou de fleurs, dit-on qu’elle manque de respect à quiconque ? Quand dans
une cérémonie commémorative pour les soldats morts au combat les veuves portent
une décoration avec le coquelicot (drapeau du Canada, bijoux, fleur), les
accuse-t-on d’infamie et de ne se soucier que des morts canadiens ? Et qu’en
est-il du coquelicot blanc, porté en mémoire des victimes civiles de la guerre
?
Non, c’est seulement quand on y joint la fleur de lys que l’on écume. C’est
normal, pour le Canada et les larbins du Québec, la fleur de lys est
dégoûtante. Que dis-je, le Québec est dégoûtant.
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